Bouaye

Une part importante de mes ancêtres ayant vécu à Bouaye, j’ai pu trouver plusieurs renseignements intéressants sur cette commune.

Selon Michel Lopez dans son livre « histoire de Bouaye », l’origine du nom ne vient pas de « bois » (boscum ou nemus en latin) comme on le dit communément mais du latin boïa (carcan). Cette orthographe est utilisée sur un acte dès 1259.

Tout d’abord, grâce à l’association Bouaye Histoire, j’ai pu mettre en ligne le cadastre de Bouaye.

J’ai également trouvé plusieurs histoires remarquables dans les documents de la justice de paix du canton.

Un des notaires de la commune, Jean-Marie Homery, a eu une vie particulièrement mouvementée qui l’a conduit au bagne en Nouvelle-Calédonie.

Le mystère de la mort du célèbre Joseph Beilvert, auteur de nombreux méfaits à la Révolution, est enfin résolu!

Dans le même registre, on trouve 2 boscéens, Marin Sorin et Armel Ferré, qui ont été envoyés aux galères.

Le journal La Lanterne dans son édition du 8 janvier 1910 relate qu’un « terrible accident s’est produit à Bouaye. L’abbé Louis Faugaret, ancien curé de cette localité, s’étant approché trop près du feu, les flammes prirent à ses vêtements et le malheureux fut atrocement brûlé. Quelques heures plus tard, il expirait au milieu des plus terribles souffrances« .

J’ai fais le recensement (sans doute non exhaustif) des biens nationaux vendus lors de la Révolution.

Enfin, Philippe de Biré, notable de Bouaye, fit parti des 132 Nantais qui ont été envoyé à Paris pour se faire juger lors de la Révolution.